ALTER EGO 4, dossier 3.
La maison de José Bové
lundi 21 novembre 2011
samedi 19 novembre 2011
Une petite musique
Une petite musique mélancolique pour accompagner notre "journée de réflexion": Gnosienne nº1 de EriK Satie, compositeur français que nous avons déjà eu le plaisir d'écouter sur ce blog:
des rues sous la pluie...
des rues sous la pluie...
mercredi 16 novembre 2011
Hiripsimé
Hiripsémé, auteur, compositeur et chanteuse française
Hiripsimé est d'origine arménienne , elle est née au Liban et elle a grandi en France. Elle s'est lancée d'abord dans la mode avant de se consacrer entièrement à la musique. D'une voix de velours et sur une musique originale dont les accords tissent des liens entre l'Orient et l'Occident, elle nous offre des chansons ,marquées par son enfance et ses relations amoureuses,des petites histoires intimistes, en forme de confidence, qui nous invitent à nous y reconnaître...
Dans le livre Parcours A2, à la page 26 on parle d'une de ses chansons: "Tu t'souviens de moi". Ce titre est extrait de son album "Les Portes" de 2007.
Je vous invite à écouter une autre chanson qui fait partie du même album et qui me semble très jolie:"A quoi tu penses".(attention! Il ya des fautes sur la vidéo.)
Paroles
Si tu m'disais à quoi tu penses
Si tu m'disais un peu c'que tu veux
De quel côté l'amour se penche
Lorsque les vents te soufflent dans les yeux
Dis moi ou s'arrête et ou commence
L'envie de fuir quand vient l'envie d'être deux
Si tu m'disais un peu à quoi tu penses
On pourrait apprendre à s'apprendre à vivre mieux
Parle-moi de tes silences
Dis moi c'que d'viennent les mots lorsqu'ils ont faim
Raconte-moi comment un coeur en transhumance
S'y prend pour ne jamais se tromper en chemin
Dis -moi ou s'arrête et ou commence
L'envie d'aimer quand on y comprend plus rien
Si tu m'disais de quel côté l'amour se penche
On pourrait apprendre à s'apprendre à se faire du bien
Qu'en est-il de nos mémoires étanches
Lorsque la peur s'éloigne de nous peu à peu
Lorsque la vie nous met ses habits du dimanche
Pour nous rendre un peu plus fou un peu moins vieux
Dis -moi ou s'arrête et ou commence
L'envie de faire la fête quand il pleut
Lorsque le soleil s'entête à prendre sa revanche
En nous allumant dans la tête un grand feu
Si on se parlait un peu de nos croyances
De tout ce qu'l'on cherche à détruire
Par peur de se découvrir
De ces rêves que l'on croit trop beaux
Et des biens faits de l'existence
Que l'on soit comme des cadeaux
Quand on veut bien les ouvrir
Si l'on pouvait s'apprendre à redresser la balance
Quand on s'alourdit le coeur du poids de nos violence
Oublier nos rancunes comme dans des jeux d'enfants
Les brûler une à une et se sentir plus vivant
Dis -moi ou s'arrête et ou commence
L'envie de fuir quand vient l'envie d'être heureux
Si tu m'disais de quel côté l'amour se penche
On pourrait apprendre à s'apprendre à faire c'qu'on peut
Si tu m'disais à quoi tu penses
Si tu m'disais un peu ce que tu veux
Si tu m'disais à quoi tu penses
Si tu m'disais un peu ce que tu veux
vendredi 11 novembre 2011
Le 11 novembre à 11heures...
"La der des der"
Le 11 novembre 1918, à 11 heures, le silence se fit dans les tranchées, dans toute la France, les cloches sonnèrent à la volée: l'armistice venait d'être signé ce matin-là entre le Maréchal Foch ,les Alliés et les plénipotentiaires allemands , mettant fin ainsi à la Grande Guerre. Le "Cessez le feu" sonnait sur tout le front au grand émoi des courageux Poilus (surnom donné aux soldats français de la Première Guerre Mondiale) et de tous les combattants, dont les valeurs morales et spirituelles commençaient à s'ébranler durement .Tous, plein d'espoir ,voulaient croire que cette guerre qui s'achevait était la dernière de l'Histoire :"la der des der". Cette guerre effroyable , comme toute les guerres d'ailleurs,avait secoué l'Europe pendant quatre années, laissant derrière elle huit millions de morts et six millions de mutilés.
L'armistice fut signé dans un wagon, aménagé en bureau , dans la forêt de Compiègne. Hitler exigera, comme revanche, de signer l'armistice du 22 juin 1940 dans ce wagon symbolique.
Le "Poppy day", le jour du coquelicot (les fleurs qui poussaient aux abords des tranchées), commémore le 11 novembre en Grande-Bretagne et dans les pays de la Commonwealth.
Je vous invite à écouter un poème de Guillaume Appolinaire ,dont nous avons déjà parlé sur ce blog, qu'il écrivit du front en 1915 .Blessé par un éclat d'obus, il fut évacué à Paris.Affaibli par sa blessure, il mourut le 9 novembre 1918...Le poème est interprété par Jean Ferrat:
Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l'armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur
Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier
La mer les monts les vals et l'étoile qui passe
Les soleils merveilleux mûrissant dans l'espace
Comme font les fruits d'or autour de Baratier1
Souvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants
Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses
Rajeuniraient toujours pour leurs destins galants
Le fatal giclement de mon sang sur le monde
Donnerait au soleil plus de vive clarté
Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l'onde
Un amour inouï descendrait sur le monde
L'amant serait plus fort dans ton corps écarté
Lou si je meurs là-bas souvenir qu'on oublie
- Souviens-t'en quelquefois aux instants de folie
De jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur -
Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur
Et sois la plus heureuse étant la plus jolie
Ô mon unique amour et ma grande folie
Le 11 novembre 1918, à 11 heures, le silence se fit dans les tranchées, dans toute la France, les cloches sonnèrent à la volée: l'armistice venait d'être signé ce matin-là entre le Maréchal Foch ,les Alliés et les plénipotentiaires allemands , mettant fin ainsi à la Grande Guerre. Le "Cessez le feu" sonnait sur tout le front au grand émoi des courageux Poilus (surnom donné aux soldats français de la Première Guerre Mondiale) et de tous les combattants, dont les valeurs morales et spirituelles commençaient à s'ébranler durement .Tous, plein d'espoir ,voulaient croire que cette guerre qui s'achevait était la dernière de l'Histoire :"la der des der". Cette guerre effroyable , comme toute les guerres d'ailleurs,avait secoué l'Europe pendant quatre années, laissant derrière elle huit millions de morts et six millions de mutilés.
L'armistice fut signé dans un wagon, aménagé en bureau , dans la forêt de Compiègne. Hitler exigera, comme revanche, de signer l'armistice du 22 juin 1940 dans ce wagon symbolique.
Le "Poppy day", le jour du coquelicot (les fleurs qui poussaient aux abords des tranchées), commémore le 11 novembre en Grande-Bretagne et dans les pays de la Commonwealth.
Je vous invite à écouter un poème de Guillaume Appolinaire ,dont nous avons déjà parlé sur ce blog, qu'il écrivit du front en 1915 .Blessé par un éclat d'obus, il fut évacué à Paris.Affaibli par sa blessure, il mourut le 9 novembre 1918...Le poème est interprété par Jean Ferrat:
"Si je mourais là-bas..."
Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l'armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur
Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier
La mer les monts les vals et l'étoile qui passe
Les soleils merveilleux mûrissant dans l'espace
Comme font les fruits d'or autour de Baratier1
Souvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants
Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses
Rajeuniraient toujours pour leurs destins galants
Le fatal giclement de mon sang sur le monde
Donnerait au soleil plus de vive clarté
Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l'onde
Un amour inouï descendrait sur le monde
L'amant serait plus fort dans ton corps écarté
Lou si je meurs là-bas souvenir qu'on oublie
- Souviens-t'en quelquefois aux instants de folie
De jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur -
Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur
Et sois la plus heureuse étant la plus jolie
Ô mon unique amour et ma grande folie
mercredi 9 novembre 2011
Les Prix littéraires
mardi 8 novembre 2011
Documentaire
MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE, 12ÈME EDITION
C'est un de nos élèves, Adolfo, de 2º NB qui nous a fourni cette information:
Dans le cadre du Mois du Film Documentaire organisé par L'Institut Français,nous vous invitons à participer les 8, 15, 22 et 29 novembre 2011, à 4 projections gratuites en VOSE, à 19 h.:
au Centre Joaquín Roncal
C/ San Braulio 5-7, 50003 Zaragoza
Leopold Sédar Senghor, un long poème rythmé, de Béatrice Soulé (1996). Biographie, 50’.
Les Plages d'Agnès, de Agnès Varda (2008). Biographie, 110’.
Simone Veil, une histoire française, de David Teboul (2004). Biographie, 52’.
Ariane Mnouchkine, l'aventure du théâtre du soleil, de Catherine Vilpoux (2009), Biographie, 75'
lundi 7 novembre 2011
Knock (1)
En 1º NA, nous étudions le lexique de la consultation médicale, je vous invite à voir une scène culte du cinéma appartenant à une pièce de théâtre de Jules Romain "Knock ou Le Triomphe de la Médecine".Le docteur Knock,le comédien Louis Jouvet,reçoit la visite d'un patient "le tambour de la ville",qui n'est point malade mais qui ressort du cabinet de Knock, souffrant d'un mal inconnu:
Vous pourrez apprécier dans cette deuxième vidéo une adaptation bien plus moderne de cette pièce au théâtre avec le comédien Fabrice Lucchini dans le rôle de Knock:
Vous pourrez apprécier dans cette deuxième vidéo une adaptation bien plus moderne de cette pièce au théâtre avec le comédien Fabrice Lucchini dans le rôle de Knock:
La consultation (2)
Pour compléter ce document, regardez ce passage du film de Michel Deville "La maladie de Sachs" avec Albert Dupontel:
Synopsis : Confronté à la souffrance, à l'angoisse, à la violence des rapports humains, à tout ce qui rend malade, le docteur Sachs, révolté contre l'arrogance du savoir médical et le sentiment de son insuffisance, tombe malade de lui-même. C'est la maladie de Sachs. Par petites touches, par petites phrases, les patients font le portrait du médecin.
Synopsis : Confronté à la souffrance, à l'angoisse, à la violence des rapports humains, à tout ce qui rend malade, le docteur Sachs, révolté contre l'arrogance du savoir médical et le sentiment de son insuffisance, tombe malade de lui-même. C'est la maladie de Sachs. Par petites touches, par petites phrases, les patients font le portrait du médecin.
dimanche 6 novembre 2011
Un film émouvant.
Ce week-end, j'ai vu un bon film "Le gamin au vélo",(El chico de la bicicleta) au cinéma Renoir. C'est un film des frères Dardenne, des réalisateurs belges qui ont déjà tourné de nombreux films,d' un profond sentiment social ,"L'Enfant"et d'une vision pessimiste de notre société,"Rosetta". Par contre dans ce film, il se dégage de cette quête désespérée, une espérance, un amour sans partage, un sentiment de liberté. C'est comme un conte avec toute sa cruauté et où l'actrice Cécile de France tiendrait le rôle de la fée ...
Ce film a reçu le Grand Prix Ex-aequo au Festival de Cannes 2011.
mercredi 2 novembre 2011
Douce France
"cher pays de mon enfance"
Ce matin,nous avons entendu cette phrase en cours de Français (1º NA),lors d'une émission radio,en fait,elle appartient à une chanson de Charles Trenet "Douce France" que je vous invite à écouter:
Charles Trenet est un poète auteur-compositeur-interprète français, surnommé "le fou chantant"dont les premières chansons suivent le rythme du swing et notamment du jazz. Dans les années 30,il se mêle aux artistes de Montparnasse et rencontre Antonin Artaud, Jean Cocteau et Max Jacob auxquels il fait part de ses poèmes.Ses chansons souvent au rythme trépidant et aux échos du jazz , ses douces romances ont inspiré la Chanson française.
Pourquoi ne pas réécouter cette belle chanson "La Mer" que vous connaissez certainement?
Ce matin,nous avons entendu cette phrase en cours de Français (1º NA),lors d'une émission radio,en fait,elle appartient à une chanson de Charles Trenet "Douce France" que je vous invite à écouter:
Charles Trenet est un poète auteur-compositeur-interprète français, surnommé "le fou chantant"dont les premières chansons suivent le rythme du swing et notamment du jazz. Dans les années 30,il se mêle aux artistes de Montparnasse et rencontre Antonin Artaud, Jean Cocteau et Max Jacob auxquels il fait part de ses poèmes.Ses chansons souvent au rythme trépidant et aux échos du jazz , ses douces romances ont inspiré la Chanson française.
Pourquoi ne pas réécouter cette belle chanson "La Mer" que vous connaissez certainement?
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