"La Tarantella: Antidotum Tarantulae", L'Arpegiatta, Christina Pluhar.
Je vous invite à lire un passage de l'entretien avec Philippe Claudel dans lequel il explique pour quelles raisons il a choisi cette belle musique italienne du XVII ième siècle:
La musique est l’un des personnages du film. Que pouvez-vous nous dire de la Tarentelle que l’on connaît finalement assez peu en France ?
C’est une musique traditionnelle du sud de l’Italie, censée guérir la piqûre de la tarentule, qui redonne de l’énergie à ceux que le venin a affaiblis, qui tente d’extirper la mélancolie des âmes chagrines, qui essaye de calmer les fiévreux, les possédés. Le sujet du film est né du cadeau que m’ont fait, il y a quelques années, des amis en m’offrant le disque de l’Arpeggiata. Il y a une telle magie dans cette musique, un côté tellement charnel, sensible et humain. Les Tarentelles recouvrent toutes les émotions : la joie, la tristesse, la sérénité, l’allégresse… Cette musique m’a inspiré assez vite un personnage de professeur de musique baroque qui vit à Strasbourg.
L'acteur italien, Stefano Accorsi , ne s'est pas fait doubler et c'est lui-même qui chante à la fin du film avec le groupe L'Arpegiatta ce chant si émouvant Silenzio d'amuri:
Sur la pochette du CD, nous retrouvons la toile d'araignée, ne vous y laissez pas prendre et surtout ne vous faites pas pîquer! Dans ce cas, il vous faudra vite chanter ou fredonner une tarentelle.
La carpinese